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Weil dcr grossie bruit vom Voltaire durch scino selbsleigne schlechlo Aunulininggeschehen, davon Seiner Koniglichen Majesliit keinen Unlerricht iiocli liaLlen, dcr. Magistral auf don Requisilorialicn beharrcn wird, so sche dièses Mannes hier Vorblciben fiir liochsl noLliig an. Die VVacht konnten vvir ohnaïassgoblicli abzioiien lassen, dagegen seine Unlersclirifl begeiiren, dass Er uiclit aus seiner Kammer weiclit[1].


2603. — RAPPORT DU BAR0N DE FREYTAG[2].
(26 juin.)

Ob wiv schon in der grosslen Irrésolution waren, ob wir den von Voltaire erlassen soilten oder nichl ; allermassen ein Diener pro re nala einen wohl arrestiren kann, so stchet Ihmo doch niclit frei eincn solchen ohne eingi’holleallerliochste Ordre wieder loszulassen, zumalcn venn cinerwider gcgebciie Treu und Worl echappircl ; ein solclies zeugcl entwedor einer bosen Thaï, dio man begangcn, oder die nian noch begehen will, und wenn auch beides nicht wiire, so kann doch kein grossercs Verbrechen gegen seinen Ilerrn begangen werden, als aus dem anbefohlenen Arrestzu entweichen,

— dennoch aber, und weil Euer Koniglichen Majesliit gestern eingeiaufene allcrhoclisl eigenhlindigc Ordre, cbzwar ohne Dalo, klar bcsaget den von Voltaire abrciscn zu lassen, so haben vir Ihme heule liber vier folgende Punkte eincn Revers auszustellen angedeulet : . Aile noch vorfindende Kbnigliche Skripturen an Euer Koniglichc Majesliit immédiate cinzusenden ;

. Dass Er von dem Buch Œuvres de poésies weder liberhaupt noch pur pièces eine Abschrifl genommen ;

. Falls Er darwider gehandell, sich sclljst, in welchem Lande Er auch anzulreffen seie ; dem Arresl unterwcrfe ;

. Aile —vvegen desscn Flucht und Arresl aufgegangenc Unkosten wie billig bezahlen wolle.

Es hatle der Sekretarius Dorn Ihme dièse Punkte gegen 10 L"hr i) rcponiret, und er stunde ùi procinclw solche auszufertigen ; gleichwic aber

    attendrons la décision du roi sur notre dernier rapport, ou bien nous prendrons sur nous de demander aux magistrats de l’élargir. Mais comme nous avons pris l’engagement formel de fournir la réquisition royale, il est à craindre que le magistrat réclamera au préalable cette réquisition. L’affaire est épineuse, et je réclame de votre part un avis positif.

  1. Traduction : Notre homme se permet déjà plus qu’il ne lui est licite. Il serait juste d’empêcher la grande affluence auprès de lui ; chacun souffle sur le feu, et il en résultera pour nous des désagréments. Comme le plus de bruit a été causé par Voltaire même, en raison de sa mauvaise conduite, et que Sa Majesté n’avait pas encore reçu d’avis là-dessus, comme le magistrat réclamera ferme la réquisition, je considère qu’il est très-nécessaire que notre homme reste ici. On peut sans inconvénient retirer la garde, s’il veut s’engager par écrit à ne pas quitter sa chambre.
  2. Éditeur, Varnhagen von Ense.