damner les éditions défigurées qui pourraient paraître de l’ancienne leçon. J’ai soigné cet ouvrage ; je l’ai regardé comme un pendant de l’Arioste ; j’ai songé à la postérité, et je fais l’impossible pour écarter les dangers du temps présent. Je vous conjure, mon cher et respectable ami, de détruire de toutes vos forces le bruit affreux qui n’est point du tout fondé, et qui m’achèverait. Vous avez confié vos craintes à M. de Richelieu et à Mme de Fontaine. L’un et l’autre ont pris pour certain l’événement que votre amitié redoutait. Ils l’ont dit ; la chose est devenue publique ; mais c’est le contraire qui doit être public. Ma consolation sera à la Chine. Je ne vois plus que ce pays où l’on puisse me rendre un peu de justice. Adieu, mon cher ange.
… si vous pouvez venir ici sur-le-champ, monsieur, et si vous pouvez apporter les papiers que vous savez, vous y serez logé, et, de quelque façon que ce soit, nous ne serez pas mécontent de votre voyage.
J’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-dévoué serviteur.
Votre Traitè d’optique, monsieur, ne peut devenir meilleur que par des augmentations, et ne peut l’être par des changements.
Je vous renouvelle mes remerciements pour cet ouvrage, et je vous en dois de nouveaux pour la bonté que vous avez de vous intéresser aux vérités historiques qui peuvent se trouver dans le Siècle de Louis XIV. Ces vérités ne sont pas du genre des démonstrations. Tout ce que je peux faire, c’est de croire ce que m’a assuré M. de Fénelon, neveu et élève de l’archevêque de Cambrai, que les vers[2] imputés à Mme Guyon étaient de l’auteur du Tèlémaque, et qu’il les lui avait vu faire ; ce peut être la matière d’une note.