Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome35.djvu/489

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’attends qu’on me renvoie la Préface, pour vous la faire tenir.

Voltaire.

1314. — À M. VAN DUREN.
À Bruxelles, ce 10 juillet.

Je reçois votre lettre, monsieur, et dans le moment je reçois aussi d’ailleurs un énorme paquet, contenant des corrections, additions et notes. Je vais faire transcrire le tout, et vous l’envoyer. Je vous prie de ne pas aller en avant que vous n’ayez reçu mon paquet. Les notes commencent au cinquième chapitre ; ayez la bonté, monsieur, de me renvoyer le cinquième et le dixième, que je n’ai point par devers moi, et sans lesquels je ne peux rien arranger. Je préparerai tout le reste, de sorte que vous n’attendrez pas un moment. Je ne sais qu’obéir exactement aux ordres que je reçois. Je vous prie de vous conformer à ma ponctualité, afin que ni vous ni moi n’ayons point de reproches.

Si vous aviez déjà imprimé le cinquième chapitre, qu’il faut réformer, j’ai ordre de vous payer tous vos frais ; et s’il y a, dans le cours de l’ouvrage, des cartons à faire, vous en serez payé. Je compte faire partir, dans quelques jours, un homme chargé d’acheter beaucoup de livres à la Haye et à Amsterdam ; je vous l’adresserai.

Voltaire.

Je vous prie de m’envoyer, par la poste, la seconde et la troisième feuille imprimées, sitôt la présente reçue, et de me mander où vous en êtes de l’impression.


1315. — À M. DE PONT-DE-VEYLE.
Ce lundi, 11 de juillet.
HUMBLES REMONTRANCES.

1° Je ne peux goûter le personnage qu’on veut que je fasse jouer à Hercide[1]. Si Séide s’échappe du camp de Mahomet pour se rendre à la Mecque, et si Hercide en fait autant, ces deux évasions, pour faire rendre dans un même lieu deux hommes

  1. Personnage muet de la suite de Mahomet.