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pas vous qui faites cette édition, je vous prie de rendre cette préface à ceux qui sont chargés d’imprimer ce livre, qu’on attend avec la dernière impatience, »

Vous aurez la bonté de faire mettre le tout à la poste, à l’adresse de MM. Vestein et Smith, à Amsterdam, et vous me renverrez le brouillon corrigé que je vous envoie.

J’ai reçu le télescope et les pantoufles. Le télescope est très-bien raccommodé, et ces pantoufles sont fort bien faites. Mes pieds et mes yeux vous sont fort obligés. Envoyez-moi encore, quand il vous plaira, trois paires de ces belles pantoufles.

Le procédé de Demoulin est d’un coquin, et celui de Lamare d’un grand étourdi. Je veux absolument que Demoulin paye au moins mille livres ce mois d’août, et qu’il donne des sûretés pour les deux mille restants : c’est ce qu’il faut que le procureur lui fasse dire, et cela, à condition qu’il me demandera pardon de l’insolence qu’il a eue de me menacer d’un mémoire. Sans ce préalable, je veux qu’on le poursuive à la rigueur.

À l’égard de M. d’Auneuil, voici ma lettre à monsieur votre frère ; il la lui montrera. J’insiste sur la délégation des maisons : il le faut absolument ; il est trop dur de valeter pour son payement.

Quand on viendra de la part de Vidal, dites qu’il envoie reprendre la montre à Cirey. L’autre petite montre que vous avez envoyée a fort bien réussi.

Je vous remercie d’avoir bien choisi le fondé de procuration pour transiger avec M. de Richelieu. Je conviens qu’en avril 1738 on me doit trois ans qui montent à douze mille livres.

On a donné 
 2,400 livres.
M. de Richelieu m’a donné, je crois, mille écus. 
 3,000          
 
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5,400 livres.

Resterait à payer 6, 600, et le courant.

Je vous ai écrit au sujet du sieur Dupuis, libraire, qui doit fournir pour environ quatre-vingts livres de livres, en lui rendant son billet, qui est, je crois, de quatre-vingt-seize livres. Il doit être content de mon procédé. De plus, il pourra me fournir des livres que je lui payerai comptant par vos mains, si vous le trouvez bon.

Je suis bien mécontent de la négligence de Prault, qui ne me fournit jamais les journaux, ni ce dont il est convenu, à temps.

Je vous prie de faire venir chez vous le chevalier de Mouhy,