du monde. Il demande avec encore plus d’instance la permission d’aller incessamment en Angleterre. Si on doute de son départ, on peut l’envoyer avec un exempt jusqu’à Calais[1].
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J’ai été accoutumé à tous les malheurs, mais pas encore à celui d’être abandonné de vous entièrement.
Mme de Bernières, Mme du Deffant, M. le chevalier des Alleurs, devraient bien me venir voir. Il n’y a qu’à demander permission à M. Hérault, ou à M. de Maurepas.
On doit me conduire demain, ou après-demain, de la Bastille à Calais. Je vous attends, mon cher Thieriot, avec impatience. Venez au plus tôt. C’est peut-être la dernière fois de ma vie que nous nous verrons.
On doit me conduire demain ou après-demain de la Bastille droit à Calais. Pouvez-vous, madame, avoir la bonté de me prêter votre chaise de poste ? Celui[4] qui m’aura conduit vous la ramènerait. Demain mercredi, ceux qui voudront me venir voir peuvent entrer librement. Je me flatte que j’aurai l’occasion de vous assurer encore une fois en ma vie de mon véritable et respectueux attachement.
Venez, je vous en prie, avec Mme du Deffant ; je compte aussi que je verrai notre ami Thieriot.
Mon cher Thieriot, je n’ai que le temps de vous dire que je suis à Calais, où je compte rester quatre ou cinq jours, que je