viendra mardi coucher avec vous ; je voudrais fort être à sa place ; mais je n’aurai la satisfaction de vous faire ma cour à la Rivière que dans quinze jours.
Je ne sais autre nouvelle, sinon qu’on a décerné un ajournement personnel contre les frères Belle-Isle[1]. On en voulait faire autant au sieur Le Blanc[2] ; mais les voix ont été partagées.
Les Fêtes grecques et romaines de Fuzelier et de Colin Tampon[3] sont jouées à l’opéra, et sifflées par les honnêtes gens, M. le duc d’Orléans a chanté :
J’en connais bien d’autres.
Ah ! Colin, tais-toi.
Colin aurait dû répondre :
Qui sont comme moi.
Adieu, je vous assure que Villars ne m’empêchera pas de regretter la Rivière.
Je reçois votre billet samedi matin, dans le temps que je vais partir pour Villars. J’envoie chercher Dubreuil dans le moment, à qui je donne 450 livres pour vous faire tenir une lettre de change de cette somme sur Larue, banquier à Rouen : 6 louis seront pour le prêteur, et 4 pour Viret, qui, j’espère, continuera la besogne.
J’ai reçu la parodie ; mais monsieur votre frère, que j’ai rencontré, étant instruit par vous de l’existence de cet ouvrage, et en ayant parlé à d’autres, cela m’engage à le supprimer, et vous apprendra à tous deux à être enfin un peu plus discrets.
Hier vendredi, je parlai de vous longtemps à Pâris l’aîné ; n’en pensez point tant de mal. Il a fait un petit nota sur une feuille de papier, qui signifie de fort bonnes choses pour vous, à ce qu’il prétend. J’en serai instruit sans faute à mon retour de