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(394 APPENDICE.

��Mémoires de Mademoiselle.

��Us paraissent écrits par une femme de chambre.

Elle finit par dire qu'en 1688 on habilla ses gens de neuf.

Elle dit que, le feu ayant pris au Louvre, il cessa tout d'an coup à la procession du Saint Sacrement.

« J'avais Segrais auprès de moi, manière de savant tourné sur le bel esprit. »

Elle rapporte cette lettre du duc de Savoie, Emmanuel, à la princesse fille de Monsieur, sœur de Mademoiselle, qu'il épousa depuis : « Mademoiselle, puisqu'il faut que la plume fasse l'office de la langue, je vous fais ces lignes. »

« Dieu me garde d'être jamais maîtresse du roi ! disait M me de Montespan : si j'étais assez malheureuse pour cela, je n'aurais pas l'effronterie de me présenter devant la reine. » Elle allait souvent à confesse avec M lle de La Vallière.

N. B. — Madame avait été très malade. Avant son passage en Angleterre, elle prenait du lait. Ce qui fît croire qu'elle avait été depuis empoisonnée, c'est que Monsieur lui avait dit durement : « On m'a prédit que j'aurais plusieurs femmes»; et que, dans l'agonie de sa femme, il dit : « Qui pourrait-on trouver qui eût bon air, à mettre dans la gazette pour avoir assisté Madame? »

Mademoiselle exilée pour n'avoir pas voulu épouser ce fou de roi de Portugal.

11 est prouvé que Lauzun ne fut à la Bastille que pour l'avoir épousée.

11 prenait si bien les airs de mari que, quand elle \oulut lui donner quarante mille francs, il en demanda cent mille.

Mademoiselle obligée de donner Dombes au duc du Maine pour faire revenir Lauzun.

Mœurs du tcmjis.

Duels de quatre, six, sept.

Nulle police ; quarante mille mendiants dans la banlieue.

Portiers tués aux comédies de Scudéry. Corneille commençait à instruire une nation barbare.

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