502 APPENDICE.
une harangue fort longue où il se dit catholique et serviteur du prétendant. Kermurc dit : « Je ne suis point venu pour haran- guer, mais pour mourir. » Un troisième fut sauvé par sa femme, qui lui donna ses habits.
Cromwell n'abusa jamais de son pouvoir pour opprimer le peuple; il rendit la nation florissante au dedans el respectable au dehors. Usurpateur et non tyran.
Mélange de grandeur et de ridicule dans la puissance du pape.
Le petit combat de Denain sauva Louis XIV, comme le petit combat d'Arqués sauva Henri IV. Souvent un petit succès chez soi prévaut sur vingt victoires des ennemis.
L'histoire ordinaire, qui n'est qu'un amas de faits opérés par des hommes, et par conséquent de crimes, n'a guère d'utilité, et celui qui lit la gazette aurait même en cela plus d'avantage que celui qui saurait toute l'histoire ancienne. La curiosité seule est satisfaite.
Je ne crois pas que le succès dans le ministère fasse un grand homme. Le cardinal de Richelieu a été le maître; mais est-on un grand homme pour être vindicatif, impérieux, sanguinaire, et pour avoir gouverné un roi faible? Un grand génie écrit-il des sottises? Richelieu était un théologien pédant et un poète ridi- cule.
Religion.
Du vivant de Louis XIII, on avait des évêchés sans être dans les ordres. Le duc de Guise le Napolitain était archevêque de Reims sans être tonsuré ; et le duc de Verneuil, à ce que je crois.
Duel.
Louis XIV abolit les duels, que tant d'autres rois avaient autrefois maintenus, el qui avaient été regardés longtemps comme le plus beau privilège de la noblesse et comme le devoir de la chevalerie. Le serment des anciens chevaliers était de ne souffrir aucun outrage et de venger même ceux de leurs amis; mais il n'y a de pays bien policé que celui dans lequel la ven- geance n'est qu'entre les mains des lois. 11 y avait jusqu'à cin- quante formules de cartels, etc.
Chez les flibustiers, la justice consiste à choisir un parrain qui
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