SUPPLÉMENT AUX OEUVRES EN PROSE.
introduit l'usage de donner sa canne au ministre secrétaire d'Étal qui lit le serment; le ministre met cette canne entre les mains du maréchal. lutrefois on leur donnait un bâton fleurdelisé, qu'ils portent encore dans leurs armoiries.
A la Haye, j*ai vu un livre entier d'éloges du prince d'Orange sur la victoire de Senef.
Il n'y a que les capitaines des gardes du corps qui prêtent serment l'épée au côté. M. de La Feuilladeest le premier colonel des gardes-françaises qui ait eu ce privilège.
1693, juin. L'écuyer de l'ambassadeur de l'empereur cou- damné à être décollé pour avoir insulté des sbires. Ses heiduques pendus.
Le roi d'Espagne traite comme grands d'Espagne les généraux des cordeliers, des capucins, des dominicains.
Il fait le même honneur aux carmes, qui n'étaient pas moins humbles.
Le roi les traite comme envoyés des têtes couronnées.
Il n'y a qu'aux Gobelins que l'on travaillait en haute lisse ; les autres manufactures étaient de basse lisse.
169/|. Rang du duc du Maine au parlement comme comte d'Eu, au nom de sa pairie.
L'ambassadeur de Venise rend au duc du Maine et au comte de Toulouse les mêmes honneurs qu'aux princes du sang.
169^. Le nonce en fait autant.
1695. Le roi a besoin ou croit avoir besoin d'un induit pour nommer à l'archevêché de Cambrai, à cause du contrat germa- nique.
On commence à enrôler par force, et il y a des tours établis dans Paris. Le roi ordonne qu'on en fasse justice; mais cet ordre ost éludé.
1G96, août. Monsieur mande à Madame royale sa fille qu'elle se défie de Mansfeld, violemment soupçonné d'avoir fait empoi- sonner la reine d'Espague.
La reine d'Espagne mourut après avoir mangé un pâté d'an- guilles.
Le roi a un anthrax ; Racine couche dans sa chambre.
1696. Trois personnes que la reine aimait et qui mangèrent 32. Appendice. 32
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