492 APPENDICE.
��Parodie du roi au Conseil.
Le Conseil à ses yeux a beau se présenter, Sitôt qu'il voit sa chienne, il quitte tout pour •
Rien ne peut l'arrêter
Quand le beau temps l'appelle.
Souveraineté réelle des papes.
La Rota est un tribunal qui juge par appel les causes portées à lui de tous les États catholiques. Ces juges sont un Français, deux Espaguols, un Allemand, huit Italiens, partagés en trois bu- reaux, et l'affaire n'est jugée qu'après avoir roulé {rota) par cha- cun des trois.
Le pape s'obstine à donner l'absolution au cardinal d'Estrées pour avoir vu M. de Lavardin.
L'empereur Léopold déclare la guerre, le crucifix à la main (16M).
Une seule fontaine à Versailles, de l'aveu du roi, coûtait trois millions.
1685. Bourdelot s'empoisonne.
M. d'Aubigny, frère de M"" de Mainlenon, avait toujours une grosse pension des fermes générales : « J'ai mon bâton de maré- chal de France en argent comptant. »
1686. Les Anglais deviennent philosophes, l'esprit de religion se tourne en raison d'État : mille sectes ; mais parmi les régents, aucune. Les erreurs sont nécessaires aux barbares. Il faut qu'un roi guérisse des écrouelles dans un temps d'ignorance: inutile aujourd'hui.
Le prince Eugène caresse tous les officiers réfugiés, les loge, les nourrit, en compose des régiments.
C'est le cardinal d'Estrées qui fait condamner Molinos à Rome.
Le prince d'Orange a un ministre auprès d'Innocent XI, et le pape entre ensuite dans les grandes alliances.
Louis XIV a fait beaucoup plus de bien à la France qu'aucun de ses prédécesseurs; mais il n'a pas fait la centième partie de ce- qu'il pouvait faire.
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