SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES EN PROSE. M
��Chapitre IV. — Des comices romains.
« ... Le nom de Rome, qu'on prétend venir de Romulus, esl grec, el - gnifie force. Le nom de Numa est grec aussi, et signifie loi. Quelle appa-
ce que les deux premiers rois de cette ville aient porté d'avance noms si bien relatifs à ce qu'ils ont fait? » [Note.]
Proprement dureté. Nomos a peu de rapport à Numa, et nul à Pompilius.
CuAi'iTiti: VIII. — De la religion civile.
« ... Ainsi des divisions nationales résulta le polythéisme, et déjà l'into- lérance théologique... »
Très-faux. 11 n'y eut d'intolérance d'abord que chez les Égyptiens et chez les Juifs.
« ... Mais c'est de nos jours une érudition bien ridicule que celle qui roule sur l'identité des dieux de diverses nations... »
C'est toi qui es ridicule. Il est constant que le Jupiter, la Junon, le Mars, la Vénus des Romains, étaient les dieux des Grecs.
« ... Les peuples de ce vaste empire se trouvèrent insensiblement avoir des multitudes de dieux et de cultes, à peu près les mêmes partout... »
Non sans doute. Les dieux de Syrie et d'Egypte, ceux du Sep- tentrion, étaient fort différents ; ceux des Perses et des Indiens, encore plus.
« ... Et voilà comme le paganisme ne fut enfin dans le monde connu qu'une seule et même religion... »
Très-faux.
« ... Ce fut dans ces circonstances que Jésus vint établir sur la terre un royaume spirituel.... Telle fut la cause des persécutions. »
La vraie cause fut la désobéissance de Marcel, de Laurent et de tant d'autres.
« ... Alors la division entrelesdeux puissances recommença; quoiqu'elle soit moins apparente chez les mahométans que chez les chrétiens, elle y est pourtant, surtout dans la secte d'Ali; et il y a des États, tels que la l'erse, où elle ne cesse de se faire sentir. »
Très-faux.
32. Appendice. 31
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