480 APPENDICE.
Chapitre XIV.
« ... A l'instant que le peuple est légitimement assemblé en corps sou- verain, toute juridiction du gouvernement cesse, la puissance executive est suspendue, et la personne du dernier citoyen est aussi sacrée et inviolable que celle du magistrat... »
Faux: car si alors on commet un meurtre, un vol, le magis- trat agit.
Chapitre XV. — Des députés ou représentant*.
« ... Vos climals plus durs vous donnent plus de besoins; six mois de l'année la place publique n'est pns tenable, vos langues sourdes ne peuvent se faire entendre en plein air, etc.... et vous craignez bien'moins l'esclavage que la misère... »
Tu ne songes pas que tous les peuples du Nord ont été libres.
Livre IV. Chapitre II. — Des suffvcujps.
« ... Si mon avis particulier l'eût emporté, j'aurais fait autre chose que ce que j'avais voulu; c'est alors que je n'aurais pas été libre... »
Quel sophisme!
Chapitre III. — Des élections.
« ... C'est une erreur de prendre le gouvernement de Venise pour une aristocratie; si le peuple n'y a nulle part, la noblesse y est peuple elle-même... »
Sophisme.
« ... Le grand conseil étant aussi nombreux que notre conseil général à Genève, ses illustres membres n'ont pas plus de privilèges que nos simples citoyens... »
Vanité ridicule.
« ... Quand l'abbé de Saint-Pierre proposait de multiplier les conseils du roi de France et d'en élire les membres au scrutin, il ne voyait pas qu'il proposait de changer la forme du gouvernement. »
Il le voyait très-bien, et il avait la folie de croire comme toi que ses livres feraient des révolutions.
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