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438 APPENDICE.

A vous, n vos admirateurs,

Vinl aussi déclarer la guerre.

Je vis leur parti frémissant,

Forcé de changer de langage,

Vous rendre en pestant leur hommage.

Et jurer en applaudissant.

Restez, fille de Terpsichore :

L'Amour est las de voltiger;

Laissez soupirer l'étranger,

Brûlant de vous revoir encore.

Je sais que, pour vous attirer,

Le solide Anglais récompense

Le mérite errant, que la France

Ne fait tout au [dus qu'admirer.

Par sa généreuse industrie,

Il veut en vain vous rappeler :

Est-il rien qui doive égaler

Le suffrage de sa patrie 1 ?

��VI.

VERS

DICTÉS LE 29 MAI 1778-.

Tandis que j'ai vécu l'on m'a vu hautement

Aux badauds effarés dire mon sentiment.

Je veux le dire encor dans les royaumes sombres 3 :

S'ils ont des préjugés, j'en guérirai les ombres.

1. .Nous avions donné à la suite de celle-ci une pièce .1 .!/"'• la comtesse i Boufflers, qui est dans la Correspondance de Grimm au mois de novembre 1T7X. n que le rédacteur de cette Correspondance déclare, au mois de janvier suivant, être de Pons de Verdun.

2. Intermédiaire des chercheurs el des curieux, année 18G9, col. 135, sous la signature P.-A. L.

3. M. P.-A. L. a imprimé : « le royaume sombre ». Nous mettons le pluriel pour la rime. Nous avouons, du reste, que l'authenticité de ces vers nous parait fort suspecte.

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