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SUPPLÉMENT AUX POÉSIES.

Pour vos pareils ; c'est là le vrai partage Des bons esprits et des cœurs vertueux ; Mais le grand sac avec boules septante ' Profane un peu cette main si savante Qui mesura les abîmes des cieux.

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A M. DE-

��Si la fortune est à Nancy, Je te pardonne ton voyage ; Puisses-tu dans un mois d'ici Nous ramener cette volage! Mais j'ai peur, sans te flatter, Que lorsqu'aux bords de la Seine Tu viendras te présenter Aux yeux de quelque Climène, On ne dise à ta beauté : a Ce garçon qu'on vous amène, De Nancy n'a rapporté Oue l'attribut de Lorraine 3 . »

��1. Le jeu nommé cavagnole, qui était alors à la mode.

2. Pièces inédites de Voltaire, 1820.

3. Dans uneépitre à M. Pallu, tome X, page 262, on li

. . . Par le coche on nous amCne De vieux cita iins de Nancy Et des moines de Commercy, Avec l'ut tribut de Lorraine.

��Nous avons renvoyé en note, sur ce passage, au Pantagruel de Rabelais, h'v. II, chap. i, et liv. III, chap. vin.

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