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REMARQUES

SUR LA L lî T T R l-: A P L (] É T I O U E ' OL héi'onsk dl siEin p. corneille

AIX OBSERVATIONS DU SIEUR DE SCI DÉRI SLR LE CID.

Vous ne vous êtes pas souvenu que vous avez mis un .1 qui lit au-devant de Ligdamon.

Cet A qui lit répond à la formule italienne A chi legge, et n'est point une bravade -.

J'en ai porté l'original on sa langue à monseigneur le cardinal, votre maître et le mien.

Corneille appelle ici le cardinal de Richelieu son maître : il est vrai qu'il en recevait une pension, et on peut le plaindre d'y avoir été réduit ; mais on doit le plaindre davantage d'avoir ap- pelé son maître un autre que le roi ^

��REMARQUES

SUR LES PREUVES DES PASSAGES

ALLÉGUÉS DANS LES OBSERVATIONS SUR LE CID PAU II, DE SCUDÉRI,

ADRESSÉES A MESSIEURS DE L'aCADÉMIE FRANÇAISE, POUR SERVIR DE RÉPONSE

A LA LETTRE APOLOGÉTIQUE DE M. CORNEILLE.

On peut voir ce que j'en ai dit dans la traduction (ju'en a faite Joseph Scaliger, ou dans lleinsius, etc.

1. Voltaire, en comprenant la Lettre apologétique dans son édition de Cor- neille, avertissait que « les notes qui sont au bas de cette lettre apologétique sont de l'édition de 1739 ». Il aurait pu dire 1714; je les trouve du moins dans une édition de Corneille sous cette date, et elles sont peut-être plus anciennes. Je n'ai pas dû conserver ici ces notes de 1739 ou 1714 ; et je m'en suis tenu à celles de Voltaire. (B.)

2. Cette remarque de Voltaire porte non-seulement sur le texte de Corneille, mais aussi sur une note de 1739 (ou 1714) ainsi conçue: « Ligdamon, comédie faite par M. Scudcri, au-devant de laquelle il avait rais une espèce de préface qu'il avait intitulée : A qui lit, dans laquelle il y a une infinité de bravades ridi- cules et impertinentes. » (B.)

3. Cette restriction de Voltaire sont un ])ou le gentilhomme de la chambre du roi. (B.)

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