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238 REMARQUES SUR LE CID.

Vers 3. Laisse-moi prendre haleine afin de te louer.

Aliento tomo

Para en tus alabanzas empleallo.

Vers 4. Ma valeur n'a point lieu de te désavouer. Rien mis pasados brios imitaste.

Vers 12. Touche ces cheveux blancs à i]w tu rends l'honneur. Toca las blancas canas (jue me honraste.

Vers 1 3. Viens baiser cette joue, et reconnois la place Où fut jadis l'alTront que ton courage ell'ace.

Llega la tierna boca à la mexilla Donde la mancha de mi honor cjuilaste.

Vers 13. L'honneur vous en est dû, les cieux me sont témoins Qu'étant sorti de vous je ne pou vois pas moins'.

Alza la caljeza, A quién como la causa se atribuya, Si hay en mi algun valor, y fortaleza.

Vers 30. Je t'ai donné la vie, et tu me rends ma gloire.

Si yo te di el ser naturalmente,

Tiï me le lias vuelto d pura fuerça suya.

Vers o6. ... J'ai trouvé chez moi cinq cents de mes amis, etc.

Vous verrez dans la critique de Scudéri qu'il condamne l'as- semblée de ces cinq cents gentilshommes, et que l'Académie l'ap- prouve. C'est un trait fort ingénieux, inventé par l'auteur espa- gnol, de faire venir cette troupe pour une chose, et de l'employer pour une autre.

Vers 61. Va marcher à leur tète où l'honneur te demande.

Con quinientos hidalgos, deudos mios, Sal en campariaâ exercitar tus brios.

Vers 68. Ne borne pas ta gloire à venger un affront.

No diràn que la mano te ha servido Para vengar agravios solamente.

1. Dans l'cdition de 1GG4 il y a :

L'honneur vous en est dû; jo ne pouvois pas moins, Étant sorti de vous et nourri par vos soins.

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