Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome31.djvu/140

Cette page n’a pas encore été corrigée

130 lUilMAUnUKS

Peut-on appeler perversité la morale de Jésus-Christ?

IV. — CiiAP. i'^'". Si les mœurs des peuples n'eurent rien à c;agner avec la religion chrétienne, le pouvoir des rois, dont elle prétend être l'appui, n'en relira pas de plus grands avantages.

Quoi 1 valait-il mieux immoler des hommes à Teutatès?

Y. — Ch.vi>. h. Cet homme connu sous le nom de Moïse, nourri dans les sciences de celte région fertile en prodiges, et mère des superstitions, se mit donc à la tête d'une troupe de fugitifs à qui il persuada qu'il était l'in- terprète des volontés de leur Dieu, qu'il en recevait directement les ordres.

L'auteur admet donc l'authenticité des livres de Moïse?

VI. — La nation juive attendit toujours un messie, un monarque, un libérateur qui la débarrassât du joug sous lequel elle gémissait, et qui la fit régner elle-même sur toutes les nations de l'univers.

Non dans leur prospérité, car alors ils^ n'en avaient pas be- soin.

VII. — CiiAP. III. Paix sur la terre, et bonne volonté aux hommes. C'est ainsi que s'annonce cet Évangile, qui a coûté au genre humain plus de sang que toutes les autres religions du monde prises ensemble.

La citation n'est pas juste.

VIII. — Les châtiments passagers de cette vie sont les seuls dont parle le législateur hébreu : le chrétien voit son Dieu barbare se vengeant avec rage et sans mesure pendant l'éternité. En un mot, le fanatisme des chrétiens se nourrit par l'idée révoltante d'un enfer.

L'auteur oublie que les autres religions admettaient un enter longtemps auparavant.

IX. — Chap. IV. On ne manquera pas de nous dire que c'est dans une autre vie que la justice de Dieu se montrera : cela posé, nous ne pouvons l'appeler juste dans celle-ci, où nous voyons si souvent la vertu opprimée, et le crime récompensé.

Ceci est contre toutes les religions qui ont admis une autre vie, aussi bien que contre la chrétienne.

X. — CiiAP. V. Avant de pouvoir juger de la révélation divine, il fau-- diait avoir une idée juste de la Divinité.

Point du tout pour savoir si on a des preuves.

1. Los Juifs.

�� �