Voltaire, en 1728, avait fait sur les Pensées de Pascal quelques remarques qui furent publiées en 1734, à la suite des Lettres philosophiques[1]. Quelques années après, il fit des remarques sur les Pensées de Pascal qui n’avaient pas encore paru[2].
Condorcet fit imprimer, longtemps après, un Éloge et Pensées de Pascal, 1776, in-8° de trois cents et quelques pages, dont plus d’un tiers est rempli par l’Éloge de Pascal et par des Réflexions sur l’argument de M. Pascal et de M. Locke, concernant la possibilité d’une autre vie à venir, par M. de Fontenelle. Voltaire doute que ces réflexions soient de Fontenelle[3]. Cependant elles ont été admises dans les Œuvres du neveu de Corneille[4], mais seulement parmi les écrits qui lui sont attribués.
Condorcet avait mis au bas des pages des notes, les unes de sa façon, les autres de Voltaire. Ces dernières, au nombre de vingt-sept, étaient un choix de celles qui avaient été publiées avec les Lettres philosophiques, ou depuis.