68 TAXIS ET Z KL IDE.
ZKLIDE.
Entendez-vous les cris des combattants ?
TAMS.
Quel son liarnionieux se mêle au bruit des armes ! Quel mélange inouï de douceurs et d’alarmes !
(On cntuiul une symphonie douce.) CHOEUR, derrière la « cène.
Des dieux équitaities Prennent soin de vos beaux jours ; Des dieux favorables Protègent vos tendres amours.
TANIS.
Je reconnais la voix de nos dieux secourables ;
Ces dieux de l’innocence arment pour vous leurs bras.
CHOEUR DES COMBATTANTS.
Tombez, tyrans ; mourez, coupables ; Tombez dans la nuit du trépas,
ZÉLIDE.
Je frémis I
TANIS.
Non, ne craignez pas. Si mes dieux ont parlé, j’espère en leur clémence ;
J’en crois leurs bienfaits et mon cœur : Ils ont conduit mes pas dans ce séjour d’iiorreur ;
Ils font éclater leur puissance ;
Ils étendent leur Ijras vengeur.
ZÉLIDE ET TAMS.
Dieux bienfaisants, achevez votre ouvrage ; Délivrez l’innocent qui n’espère qu’en vous ; Lancez vos traits, écrasez sous vos coups Le barbare qui vous outrage.
(Les gardes emmènent Zélidc et Tanis. 1 ZÉLIDE.
On vous redoute encore, on nous sépare, hélas ! La mort approche, on nous sépare.
TAMS.
Qu’ils tremblent ù la voix du ciel qui se déclare ! C’est à nous d’espérer jusqu’au sein du trépas.
FIN DU QUATRIÈ.ME ACTE.