ACTE DEUXIEME.
SCENE I.
LE PRÊTRE D’ISIS, TANIS, CLÉOFIS.
C H OE U R DE BERGERS ET DE BERGERES. LE CHOEUR DES BERGERS.
Victoire ! victoire ! Nos cruels ennemis Sont tombés sous les coups du généreux Tanis.
LE CHOEUR DES BERGÈRES.
Périsse leur mémoire ! Plaisirs, ne soyez plus bannis.
(Ensemble.)
Triomphe ! victoire !
LE PRÊTRE d’iSIS.
Tendre Isis, Osiris, premiers dieux des mortels, Pour(|uoi ne régnez-vous qu’en ces heureux bocages ? Ne punirez-vous point ces implacables mages.
Ces ennemis de vos autels ? Aux portes de Memphis nous bravons leur puissance : Mais est-ce assez pour nous de ne pas succomber ? Quand les verrons-nous tomber
Sous les coups de votre vengeance ?
CHOEUR DES BERGERS.
L’aimable liberté règne dans ces beaux lieux ; Quels autres biens demandez-vous aux dieux ?
CHOEUR DES BERGÈRES.
Doux bergers, si craints dans les alarmes. Ne soyez soumis <|ue par nos charmes.
UNE BERGÈRE.
Que ces fleurs nouvelles Ornent nos pasteurs :