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AVERTISSEMENT
DE BEUCHOT.


L’opéra de Pandore, que Voltaire appelle aussi Prométhée *, et par plaisanterie le Péché originel., fut composé en 1740. L’auteur désirait beaucoup que sa pièce fût représentée *. Il avait, en 1744, confié Pandore « à Mme Dupin, qui voulait s’en amuser, et l’orner de quelques croches avec M. de Franqueville et Jéliotte ^ », Mais, de son côté, Richelieu l’avait donnée à mettre en musique à Royer, qui la fit retoucher et arranger par Sireuil, ancien porte-manteau du roi ; ce dont Voltaire fut très-mécontent.

J.-B. de Laborde ayant fait une nouvelle musique pour Pandore, Voltaire espéra que sa pièce paraîtrait au théâtre pour les fêtes du mariage du Dauphin ( depuis Louis XVI ; en 1770 ; puis à celles pour le mariage du comte d’Artois (depuis Charles X) en 1773 ; il n’en fut rien : Pandore n’a jamais été jouée.

Cet opéra avait été imprimé, en 1748, dans le tome III de l’édition des OEuvres de Voltaire, faite à Dresde cette année. Il est au tome IV de l’édition faite, en 1752^ dans la même ville ; et c’est de cette édition de 1752 que date une faute d’impression longtemps répétée, dont je parle dans une note *.

1. Lettres à Cidevillc, 8 mai 17 ii ; à Hénaiilt, 15 octobre 1754 ; à d’Argental, 21 septembre 1754 ; à Cidoville, 23 janvier 1755.

2. Lettres à d’Argental, 2 février et L2 mars 1740.

3. Lettre à Cideville, 8 mai 1744.

4. Voyez la note de la page 583.