A tout ce que l’on veut, et qui de vous dispose.
Ariston ne veut pas qu’on vous épouse.
O ciel !
Ne vouloir pas qu'on m’aime !
Oui, le trait est cruel.
Ne pas permettre que…
Non, il ne peut permettre
Que dans vos bras charmants mon neveu s’aille mettre.
Le traître ! Et que dit-il, monsieur, pour sa raison ?
Des raisons ! Bon, ma fille, il me parle d’un ton…
Il dit de vous hier… il faisait une histoire…
Un conte à faire rire, et que je ne peux croire,
Voyons, que disait-il ?
Eh mais, vous jugez bien
Ce que disent les gens quand ils ne savent rien.
— Encore ?…
Il nous faisait des contes.
Je défie
Tous vos plaisants conteurs avec leur calomnie.
Ne vous parlait-il point de ce jeune commis
Qui fut, à mon insu, dans mon armoire admis,
Qu’on rencontra deux fois dans cette allée obscure ?
J’ai fait tirer au clair cette belle aventure ;
J’en suis très-nette.
Et puis, il nous disait vraiment
Bien autre chose encor.
Je sais ; apparemment
Il voulait vous parler d’un étourdi de page…
Il est vraiment aimable, et fort grand pour son âge ;