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AVERTISSIEMENT

DES ÉDITEURS DE L’EDITION DE KETIL’

Strabon rapporte quo, dans lo fomps/de la plus haute antiquité, il y avait en Égypte des mages si puissants qu’ils dispesaient de la vie des rois, r/est une opinion reçue que ces mages opéraient des prodiges terribles, soit par la connaissance des secrets de la nature et par un art qui a péri avec eux, soit par un commerce avec fles êtres surnaturels.

On sait que les pasteurs étaient abporrés dans le pays oîi ces mages do- minaient, et qu’enfin les pasteurs régnjèrent en Égypte.

(^et établissement des rois pasteur^, les prodiges des mages confondus, leur pouvoir anéanti, et lo commenccfment du culte d’Osiris et d’Isis, sont le fondement de cet ouvrage.

i. Ce sont eux qui, les premiers, oni publié cette pièce, dont il est question dans la lettre de Voltaire à TliicTiot, du fi juillet 1733. Six vers sont sans rimes : il m’a été impossible de retrouver les vers correspondants. (B.)