Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/515

Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE IV, SCK.NK VII. oOo

SCÈNE VU.

FIERENFAT, RONDON, sergents.

FIEHENFAT.

Ah ! les fripons, ils sont fins et subtils. Où les trouver ? où sont-ils ? où sont-ils ? Où cachent-ils ma honte et leur fredaine ?

HOXDON,

Ta gravité me semble hors d’haleine.

Que prétends-tu ? que cherches-tu ? qu’as-tu ?

Que t’a-t-on fait ?

FIERENFAT.

J’ai… qu’on ma fait cocu.

RONDON.

Cocu ! tudieu ! prends garde, arrête, observe.

FIERENFAT.

Oui, oui, ma femme. Allez, Dieu me préserve De lui donner le nom que je lui dois ! Je suis cocu, malgré toutes les lois.

RONDON.

Mon gendre !

FIERENFAT.

Hélas ! il est trop vrai, beau-père.

RONDON.

Eh quoi ! la chose…

FIERENFAT.

Oh ! la chose est fort claire.

RONDON.

Vous me poussez…

FIERENFAT.

C’est moi qu’on pousse à bout.

RONDON.

Si je croyais…

FIERENFAT.

Vous pouvez croire tout.

RONDON.

Mais plus j’entends, moins je comprends, mon gendre.

FIERENFAT.

Mon fait pourtant est facile à comprendre.