500 L’ENFANT PRODIGUE.
EUPHÉMON FILS.
Pourquoi, si vous m’aimez ?
LISE,
Ah ! redoutez mes pareuts, votre père ! Nous ne pouvons cacher à votre frère Que vous avez embrassé mes genoux ; Laissez-le au moins ignorer que c’est vous.
MARTHE.
Je ris déjà de sa grave colère.
SCENE IV.
LISE, EUPHÉMON fils, MARTHE, JASMIN ;
FIERENFAT, dans le fond, pendant qu’Euphémon lui tourne le dos.
FIERENFAT.
Ou quelque diable a troublé ma visière, Ou, si mon œil est toujours clair et net, Je suis… j’ai vu… je le suis… j’ai mon fait.
(En avançant vers Euphémon.)
Ah ! c’est donc toi, traître, impudent, faussaire !
EUPHÉMON FILS, en colère.
Je…
J A s M IX, so mettant entre eux.
C’est, monsieur, une importante affaire Qui se traitait, et que vous dérangez ; Ce sont deux cœurs en peu de temps changés ; C’est du respect, de la reconnaissance, De la vertu… Je m’y perds, quand j’y pense.
FIERENFAT.
De la vertu ? Quoi ! lui baiser la main ! De la vertu ? scélérat !
EUPHÉMON FILS.
Ah ! Jasmin, Que, si j’osais…
FIERENFAT.
iNon, tout ceci m’assomme : Si c’eût été du moins un gentilhomme ! Mais un valet, un gueux contre lequel,
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