ACTE m, SCÈNE V. 485
Avec son bien son liaiii doit augmenter. Un de ses gens qui vient de le quitter Vous laisse encore une place vacante : Tous deux ce soir il faut qu’on vous présente ; Aous le verrez chez Rondon, mon voisin ; J’en parlerai, J"\ vais : adieu, Jasmin ; En attendant, tiens, voici de quoi boire.
SCENE IV.
JASiMIN.
Ah, l’honnête homme ! ô ciel ! pourrait-on croire Qu’il soit encore, en ce siècle félon. Un cœur si droit, un mortel aussi bon ? Cet air, ce port, cette ûme bienfaisante Du bo[i vieux temps est l’image parlante^
SCENE V.
EUPHÉMON FILS, revenant ; JASMIN. JASMIN, en rembrassant.
Je t’ai trouvé déjà condition,
Et nous serons laquais chez Euphémon.
EL’PHÉMON FILS.
Ah !
JASMIN.
S’il te plaît, quel excès de surprise ?
1. Voltaire avait mis :
Ses cheveux blancs, son air, et sa démarche, Ont, à mon sens, l’air d’un vrai patriarche.
La police exigea la suppression de ces vers, et aux premières représentations les comédiens mirent :
Ses cheveux blancs, son air, et ses manières, Retracent bien les vertus de nos pères.
Les deux vers qu’on lit aujourd’liui dans le texte sont dans l’édition de 1738. (B.)