4G8 L’ENFANT PRODIGUE.
MADAME CROUPILLAC.
Nous plaiderons.
RONDON.
Mais voyez la folie !
SCENE V.
RONDON, FIERENFAT, LISE.
ROND ON, à Liso.
Je voudrais bien savoir aussi pourquoi Vous recevez ces visites chez moi ? Vous m’attirez toujours des algarades.
(A Fierenfat.)
Et vous, monsieur, le roi des pédants fades. Quel sot démon vous force à courtiser Une baronne afin de l’abuser ? C’est bien à vous, avec ce plat visage, De vous donner des airs d’être volage ! Il vous sied bien, grave et triste indolent, De vous mêler du métier de galant ! C’était le fait de votre fou de frère ; Mais vous, mais vous !
FIERENFAT.
Détrompez-vous, beau-père. Je n’ai jamais requis cette union : Je ne promis que sous condition. Me réservant toujours au fond de l’Ame Le droit de prendre une plus riche femme. De mon aîné l’exhérédation, Et tous ses biens en ma possession, A votre fille enfin m’ont fait prétendre : Argent comptant fait et beau-père et gendre.
RONDON.
Il a raison, ma foi ! j’en suis d’accord.
LISE.
Avoir ainsi raison, c’est un grand tort.
RONDOX.
L’argent fait tout : va, c’est chose très-srtre. Hàtons-nous donc sur ce pied de conclure.