430 L’ENl-AXT PRODIGUE.
i ; i l’IIKMON.
Il aura Lise cl mes hiciis aiijoiirdliiii ; Et son aîiK’ naiira. pour lotit partage, Que le coiirroiix d’un père (ju’il oiiti’age : Il le mérite, il lut (léiialuré.
nONDOX.
Ali ! vous ravi(>z troj) longtemps enduré. L’autre du moins agit avec prudence ; Mais cet aîné ! fjuel trait d’extravagance ! Le libertin, mon Dieu, que c’était là ! Te souvient-il, vieux beau-père, ali, ah, ah ! Qu’il te vola (ce tour est bagatelle) Chevaux, habits, linge, meubles, vaisselle, Pour équiper la petite Jourdain, Qui le quitta le lendemain matin ? J’en ai bien ri, je l’avoue.
ELPHÉMON.
Ah ! (piels charmes Trouvez-vous donc à rappeler mes larmes ?
ROXDON.
Et sur un as mettant vingt rouleaux d’or… Hé, hé !
EUPHÉ.MON.
Cessez.
RONDON.
Te souvient-il encor, Quand l’étourdi dut en face d’église Se fiancer à ma petite Lise, Dans quel endroit on le trouva caché ? Comment, pour qui ?… Peste, quel débauché !
EUPHÉMON.
Épargnez-moi ces indignes histoires. De sa conduite impressions trop noires ; Ne suis-je pas assez infortuné ? Je suis sorti des lieux où je suis né^ Pour m’épargner, pour ôter de ma vue Ce qui rappelle un malheur qui me tue :
i. Euphémon, dans cette même scène, a déjà dit
Je suis né.
Pour n’être rien qu’un père infortuné.