Scène X.
les deux gardes.
Merci de mon honneur : que faites-vous encore là, Gotton ? Dénichez, ou vous ne serez point mariée.
Oh ! je m’enfuis.
Eh bien ! monsieur le baron, puis-je avoir l’honneur de parler à votre gendre, et voir un peu qui de nous deux est le comte de Fatenville ? Je suis ici fort mal à mon aise.
Va, va, pendard, il ne veut point te parler, si ce n’est en présence de la justice : elle va venir, nous verrons beau jeu. (Aux deux gardes.) Çà, qu’on me mène ce drôle-là dans l’écurie, et qu’on l’attache à la mangeoire, en attendant que son procès soit fait et parfait.
Mais qu’il me soit permis de vous dire…
Tu t’expliqueras quand tu seras en lieu de sûreté.
Je ne crois pas que seigneur de ma sorte ait jamais été traité ainsi. Nous verrons un peu ce que la cour en dira.