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MERLIN.

Allez, allez, monsieur ; laissez-vous conduire par M. Trigaudin ; il en sait plus que vous ; mettez votre conscience entre ses mains : j’en réponds sur la mienne, et j’y suis intéressé ; j’ai besoin que vous soyez riche.

LE CHEVALIER.

Eh ! mais, cependant…

TRIGAUDIN.

Allons, allons, êtes-vous fou ?

MERLIN.

Allons, mon cher maître, prenez courage ; il n’y a pas grand mal dans le fond.

TRIGAUDIN.

Cinq cent mille francs, et une jeune jeune et fraîche, enlevée à monsieur le comte et mise en votre possession.

LE CHEVALIER.

Voyons donc ce qu’il faut faire pour le bien de la chose.


FIN DU PREMIER ACTE.