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242 LE DUC DE FOIX.
SCÈNE II.
LE DUC. l’officier.
LE DLC.
Préviens un parrifido, Ami, Tolo à la tour ; que tout soit suspendu ; Que mon frère…
l’officier. Seigneur…
LE DUC.
De quoi t’alarmes-tu ? Cours, obéis.
l’officier.
- J’ai vu, non loin de cette porte,
- Un corps souillé de sang qu’en secret on emporte ;
- C’est Lisois qui l’ordonne, et je crains que le sort…
LE DUC.
- Qu"entends-je ? malheureux ! Ah ciel ! mon frère est mort l
- I1 est mort, et je vis ! Et la terre entrouverte,
Et la foudre en éclats n’ont point vengé sa perte !
- Ennemi de l’État, factieux, inhumain,
- Frère dénaturé, ravisseur, assassin,
ciel ! autour de moi que j’ai creusé d’abîmes ! Que l’amour m’a changé ! qu’il me coûte de crimes !
- Le voile est déchiré, je m’étais mal connu.
- Au comble des forfaits je suis donc parvenu !
- Ah ! Yamir, ah ! mon frère, ah ! jour de ma ruine !
- Je sens que je t’aimais, et mon bras t’assassine !
- Quoi ! mon frère !
l’officier. Amélie, avec empressement
- Veut, seigneur, en secret vous parler un moment.
le duc
- Chers amis, empêchez que la cruelle avance ;
- Je ne puis soutenir ni souffrir sa ]irésence..
- Mais non : d’un parricide elle doit se venger ;
- Dans mon coupa])le sang sa main doit se plonger ;
- Qu’elle entre… Ah ! je succombe, et ne vis plus qu’à peine)