Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE III, SCENE V. : 2i3

LE DLC,

  • Jaime ; oui, la ronomniéo a pu le pu])lior ;
  • Oui, j’aime avec fureur : une telle alliance
  • Semblait pour mon bonheur attendre ta présence :
  • Oui, mes ressentiments, mes droits, mes alliés,
  • Gloire, amis, ennemis, je mets tout <\ ses i)ieds,

( A sa suite. )

  • Allez, et dites-lui que deux malheureux frères,
  • Jetés par le destin dans des partis contraires,

♦Pour marcher désormais sous le même étendard,

  • De ses yeux souverains n’attendent (jii’un i’ei ; ;ir(i.

(A Va mil’, i

  • i\e blâme ])oint l’amour où ton frère est en proie ;

♦Pour me justifier il suffit qu’on la voie.

VAMIR.

♦Cruel !… elle aous aime ?

LE DUC,

Elle le doit du moins :

  • 11 n’était qu’un obstacle au succès de mes soins :

♦Il n’en est plus ; je veux que rien ne nous sépare.

VAMIR.

♦Quels effroyables coups le cruel me prépare ! ♦Écoute ; à ma douleur ne veux-tu qu’insulter ?

  • Me connais-tu ? sais-tu ce que j’osais tenter ?

♦Dans ces funestes lieux sais-tu ce qui m’amène ?

LE DUC.

♦Oublions ces sujets de discorde et de haine.

SCENE V.

LE DUC, VAMIR, AMÉLIE.

AMÉLIE.

Ciel ! qu’est-ce que je Aois ? Je me meurs.

LE DUC.

Écoutez.

Mon bonheur est venu de nos calamités : ♦J’ai vaincu, je vous aime, et je retrouve un frère ; ♦Sa présence à mes yeux vous rend encor plus chère, ♦Et vous, mon frère, et vous, sovez ici témoin