222 LE DUC DE FOIX.
A hrigiior, h remplir cet odioux omploi ? Que fai-jo fait ?
VAMIR.
Tu fais lo malheur de ma vie ; .le voudrais qiraujourd’liui ta main me l’eût ravie.
LE DUC.
De nos troiihics ciNils quels eflets malheureux !
VAMIR.
Les trouhles de mon cœur sont encore plus affreux.
LE DUC,
- J’eusse aimé contre un autre à montrer mon courage.
- Aamir, que je te plains !
VAMIR,
Je te plains davantage
- De haïr ton pays, de trahir sans remords,
- Et le roi qui t’aimait, et le sang dont tu sors.
LE DUC.
- Arrête : épargne-moi l’infâme nom de traître !
- A cet indigne mot je m’ouhlierais peut-être.
Non, mon frère, jamais je n’ai moins mérité Le reproche odieux de l’infidélité.
Je suis prêt de donner à nos tristes provinces, A la France sanglante, au reste de nos princes, L’exemple auguste et saint de la réunion. Après l’avoir donné de la division.
VAMTR,
Toi, tu pourrais.,, ?
LE DUC,
Ce jour, qui semhle si funeste. Des feux de la discorde éteindra ce qui reste,
VAMIR.
Ce jour est trop horrihle,
LE DUC,
Il va comhler mes A’œux.
VAMIR,
Comment ?
LE DUC.
Tout est changé, ton frère est trop heureux.
VAMIR,
- Je le crois ; on disait que d’un amour extrême,
- Violent, eifréné (car c’est ainsi qu’on aime),
- Ton cœur depuis trois mois s’occupait tout entier ?