ACTE TROISIEME.
SCENE I.
LE DUC, LISOIS.
LE DUC.
La victoire est à nous, vos soins l’ont assurée. Vous avez sa guider ma jeunesse égarée.
- Lisois m’est nécessaire aux conseils, aux- combats,
- Et c’est à sa grande Ame à diriger mon bras.
LISOIS.
- Prince, ce l’eu guerrier, qu’en vous on voit paraître,
- Sera maître de tout quand vous en serez maître :
- Vous l’avez pu régler, et vous avez vaincu.
- Ayez dans tous les temps cette lieureuse vertu :
L’effet en est illustre, autant qu’il est utile.
Le faible est inquiet, le grand homme est tranquille.
LE DUC.
Ah ! l’amour est-il fait pour la tranquillité ? Mais le chef inconnu sur nos remparts monté, Qui tint seul si longtemps la victoire en balance, Qui m’a rendu jaloux de sa haute vaillance, Que devient-il ?
LISOIS.
Seigneur, environné de morts, Il a seul repoussé nos plus puissants efforts. Mais ce qui me confond, et qui doit vous surprendre. Pouvant nous échapper, il est venu se rendre ; Sans vouloir se nommer, et sans se découvrir. Il accusait le ciel et cherchait à mourir. Un seul de ses suivants auprès de lui partage La douleur qui l’accable et le sort qui l’outrage.