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LE DUC.

Do me punir ;
De nous i’cikIi’o à Ions trois nnc ét ; ;i le justice ;
l)"(’\|)i(’r (l(’\ant \()ns, j)ar le plus ^rand snp[)lico,
Le plus grand dos jorfaits où la l’alalito,
I.’amour ot le courroux m’avaient prôcipitc.
J’aimais Adôlaïdo, ot ma flamme cruollo
Dans mon cœur désolé s’irrite oncor pour elle.
Coucy sait à (jnel point j’adorais ses appas,
Onand ma jalouse rage ordonnait ton trépas ;
Toujours persécuté du feu qui me possède,
Je l’adore oncor plus, et mon amour la code.
Je m’arrache le cœur en vous rendant heureux :
Aimez-vous, mais au moins pardonnez-moi tous deux.

NEMours.

Ah ! ton frère à tes pieds, digne de ta clémence.
Égale tes bienfaits par sa reconnaissance,

DAN G ESTE,

Oui, seigneur, avec lui j’embrasse vos genoux ;
La plus tendre amitié va me rejoindre à vous :
Vous nous payez trop bien de nos douleurs souffertes.

LE DUC.

Ah ! c’est trop me montrer mes malliours et mes pertes ;
Mais vous m’apprenez tous à suivre la vertu.
Ce n’est point à demi que mon cœur est rendu,

(A Nemours.)

Je suis en tout ton frère ; et mon âme attendrie
Imite votre exemple ot chérit sa patrie.
Allons apprendre au roi, pour qui vous combattez.
Mon crime, mes remords, et vos félicités.
Oui, je veux égaler votre foi, votre zèle.
Au sang, à la patrie, à l’amitié fidèle.
Et vous faire oublier, après tant de tourments,
A force de vertus, tous mes égarements.


FIN DU DUC D’ALENCON.