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VARIANTES

D’ADÉLAÏDE DU GUESGLIN

d’après le manuscrit de 1734.

ACTE PREMIER.

SCENE I.

L’âme d’un vrai soldat, digne de vous peut-être.

ADÉLAÏDE.

Vous pouvez tout : parlez.

COUC Y.

J’ai, dans les champs de Mars, De Vendôme en tout temps suivi les étendards ; Pour lui seul au dauphin j’ai déclare la guerre. C’est Vendôme que j’aime, et non pas l’Angleterre. L’amitié fut mon guide, et l’honneur fut ma loi : Et jusqu’à ce moment je n’eus pas d’autre roi. Non qu’après tout, pour lui mon âme prévenue, Prétende à ses défauts fermer ma faible vue ; Je ne m’aveugle pas…, etc.

Ki servir, ni traiter, ni changer qu’avec lui ; Le temps réglera tout : mais, quoi qu’il en puisse être. Prenez moins de souci sur l’inténH d’un maître. Nos bras, et non vos vœux, sont faits pour le régler. Et d’un autre intérêt je cherche à vous parler. J’aspirai jusqu’à vous…, etc.

cote V.

Ce bras qui fut à lui combattra pour tous deux. Dans Cambrai votre amant, dans Lille ami fidèle. Soldat de tous les deux, et i)lein du même zèle :