ACTE II, SCENE VIF. 105
Enfin, plus de pnHoxto à ses reins injustes ; Raison, gloire, intérêt, et tous ces droits augustes Des princes de mon sang et de mes souverains. Sont des liens sacres resserrés par ses mains. Du roi, puisqu’il le faut, soutenons la couronne ; La vertu le conseille, et la beauté l’ordonne. Je veux entre tes mains, en ce fortuné jour, Sceller tous les serments que je fais à l’amour : Quant à mes intérêts, que toi seul en décide.
COL G Y.
Soufi’rez donc près du roi ([ue mon zélé me guide ; Peut-être il eût fallu ([ue ce grand changement Ne frit dil qu’au héros, et non ])as à l’amant ; Mais si d’un si grand co’ur une femme dispose, L’effet en est trop beau pour en blâmer la cause ; Et mon cœur, tout rempli de cet heureux retour, Bénit votre faiblesse, et rend grâce à l’amour’.
1. (( Ce Vendôme, dit Voltaire lui-même, n’intéresse peut-être pas assez, parce qu’il n’est point aimé, et parce qu’on ne pardonne point à un héros français d’être furieux contre une honnête femme qui lui dit de si bonnes raisons. Coucy vient encore prouver à notre homme qu’il est un pauvre homme d’être si amoureux. Tout cela fait qu’on ne prend pas un intérêt bien tondre au succès do cet amour. »
FIN DU DEUXIEME ACTE,