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LETTRES


CHINOISES, INDIENNES, ET TARTARES


À M. PAUW


par un bénédictin[1].



LETTRE I.


sur le poëme de l’empereur kien-long

Je prenais du café chez M. Gervais dans la ville de Romorantin, voisine de mon couvent : je trouvai sur son comptoir un

  1. Cet ouvrage est de 1776. Voltaire en parle dans sa lettre à d’Argental, du 6 mars. Les Mémoires secrets en parlent dès le 12 avril. La première édition, qui a iv et 292 pages in-8o, est intitulée Lettres chinoises, indiennes, et tartares, à M. Paw, par un bénédictin : avec plusieurs autres pièces intéressantes. Les Lettres chinoises, etc., ne remplissent que 144 pages. Les autres pièces contenues dans le volume sont :

    Dialogue de Maxime de Madaure (Sophronime et Adélos), qui n’est probablement que de 1776, quoique Beuchot, d’après une note manuscrite de Decroix, l’ait placé en 1766. (Voyez tome XXV, pages 459-468.)

    Lettres de M. le chevalier de Boufflers à madame sa mère.

    Lettre de Voltaire à d’Olivet, du 5 janvier 1767.

    Fragment d’une autre lettre au même, qu’on trouvera en note au bas de la lettre du 20 auguste 1761.

    Le Mois d’auguste, épître (en vers) à M. de Voltaire, par François de Neufchâteau.

    Sentiment d’un académicien de Lyon (qui est ci-dessus, page 317).

    Fragment d’un poème du chevalier de Cubières.

    Vers sur un bref attribué au pape Clément XIV, par Borde.

    Les Finances, satire en vers (Voyez tome X).

    Fragment d’une lettre sur les dictionnaires satiriques, et Réponse de M. de Morza (Voyez ci-dessus, pages 1 et 4).

    L’édition originale des Lettres chinoises, etc., a en marge des sommaires qui ont été supprimés, comme au moins inutiles.

    — Cornélius de Paw, chanoine de Xanten, qui vivait à la cour de Prusse, avait