Le minime, et très-minime, juge ainsi de tout. C’était le colporteur de Descartes ; il n’était pas ens per se, mais ens per aliud.
Ce Cymbalum, intitulé joyeux et facétieux, n’est ni l’un ni l’autre. C’est une froide imitation de Rabelais : c’est l’une qui veut donner la patte comme le petit chien. Les juges qui entendirent finesse à cette ineptie n’étaient pas les petits chiens. Cet ouvrage n’a eu de la réputation que parce qu’il a été condamné. Rabelais
- ↑ Dans le tome III des Choses utiles et agréables (recueil que l’on doit à Voltaire ; voyez la note, tome VII, page 35) est réimprimé le Cymbalum Mundi de Bonaventure Despériers, avec des notes intéressantes. Ces notes, qui sont de Voltaire, portent non-seulement sur les quatre dialogues composant le Cymbalum Mundi, et sur la lettre de Thomas du Clévier à son ami Pierre Tryocans, qui se trouve dans l’édition originale de 1537 du Cymbalum Mundi, mais encore sur l’Avertissement mis, par Prosper Marchand, en tête de l’édition qu’il donna, en 1732, de cet ouvrage.
Pour l’intelligence des notes, il m’a fallu rapporter les textes qu’elles concernent : j’ai eu soin d’indiquer à quelles parties ces textes appartiennent.
Le troisième volume des Choses utiles et agréables, qui est beaucoup plus rare que les deux autres, porte la date de 1770. C’est donc à cette année que je devais placer les Notes sur le Cymbalum Mundi. (B.)