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AU DOCTEUR PANSOPHE.

J’adore un Dieu créateur, intelligent, vengeur et rémunérateur ; je l’aime et le sers le mieux que je puis dans les hommes mes semblables. Ô Dieu ! qui vois mon cœur et ma raison, pardonne-moi mes offenses, comme je pardonne celles de Jean-Jacques Pansophe, et fais que je t’honore toujours dans mes semblables.

Pour le reste, je crois qu’il fait jour en plein midi, et que les aveugles ne s’en aperçoivent point. Sur ce, grand docteur Pansophe, je prie Dieu qu’il vous ait en sa sainte garde, et suis philosophiquement votre ami et votre serviteur.


V***.
(Avril 1766.)
FIN DE LA LETTRE AU DOCTEUR PANSOPHE.