Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome26.djvu/203

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
193
DE M. DE VOLTAIRE.


très-attaché depuis longtemps. J’atteste ce prince, et Mme la duchesse de Saxe-Gotha, qu’il s’enfuit de leur ville capitale avec une servante, après un vol fait à la maîtresse de cette servante. Je ne relèverais pas cette turpitude criminelle, si je n’y étais forcé par la lettre insolente qu’on m’écrit. Je déclare publiquement que je garantis la vérité de tout ce que j’énonce. Voilà ma réponse à tous ces libelles écrits par les plus vils des hommes, méprisés à la fin de la canaille même pour laquelle seule ils ont été faits. Je suis indulgent, je suis tolérant, on le sait, et j’ai fait du bien à des coupables qui se sont repentis ; mais je ne pardonne jamais aux calomniateurs.

Fait au château de Ferney, 24 avril 1767.

Voltaire.
FIN DE LA LETTRE.