MÉMOIRE
��SUR LE LIBELLE CLANDESTINEMENT IMPRIMÉ A LAUSANNE
��SOUS LE TITRE DE
��GUERRE DE M. DE VOLTAIRE.
��1° La Défense de milord Bolingbroke est un écrit formel contre la religion, écrit très-dangereux, qu'on ne peut publier ni fausse- ment imputer à qui que ce soit sans crime -.
2^' La Lettre de M, de Voltaire, écrite de Lausanne à M. Thie- riot ' à Paris, est une lettre presque entièrement supposée, comme il est aisé de le savoir de M. Thieriot, à Paris, rue Saint-Honoré, chez M. le comte de Montmorency. C'est troubler la société que d'imprimer les lettres des particuliers : il est encore plus contre les bonnes mœurs de les falsifier.
3° La Réponse ^ à cettre lettre par une société de Genevois est un outrage à la ville de Genève, un libelle anonyme qui n'a jamais été imprimé à Genève, et qu'il n'est pas permis d'imprimer ni de débiter.
1. Ce Mémoire est relatif à la publication d'un volume intitulé Guerre litté- raire, ou Clioix de quelques pièces de M. de F'** (voyez l'Avertissement de Bouchot du tome XrV').Il avait été imprimé à la suite d'une édition du Précis de l'Ecclé- siaste et du Cantique des cantiques, Liège, 1759, in-8". On le retrouve dans une brochure intitulée Pièces échappées du portefeuille de M. de Voltaire, comte de Tournai), à Lausanne, aux dépens de M. le comte, 1759, in-12 de vingt-trois pages; brochure qui, l'année suivante, fut, au moyen d'un nouveau frontispice» reproduite sous le titre de : Réponse au Pauvre Diable. (B.) — Grasset, qui publia les Pièces échappées, n'y avait pas compris le Certificat faisant partie de la note 3 de la page suivante.
2. La Défense de milord Bolingbroke est de Voltaire, et se trouve dans la pré- sente édition, tome XXIII, page 547.
3. C'est la lettre du 26 mars 1757, datée de Monrion, près de Lausanne: voyez la Correspondance, à cette date.
4. Cette Réponse, datée du 30 mai 1757, avait été, dans le temps, imprimée à la suite de la lettre à Thieriot, et est dans la Guerre littéraire. (B.)
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