Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome24.djvu/531

Cette page n’a pas encore été corrigée

AVERTISSE3IEiVT

��Je suis ol)ligé d'avertir tous ceux qui ont souscrit pour les OEuvres du grand Corneille, que j'ai rempli toute la tâche que je m'étais imposée ; que toutes ses tragédies, ainsi que VAriane, et le Comte d'Essex, de Thomas, son frère, sont imprimées avec un commentaire ; que ceux qui voudront ou souscrire, ou demander des éclaircissements, peuvent s'adresser au sieur Cramer, libraire à Genève.

Je saisis cette occasion pour faire savoir qu'on débite con- tinuellement à Paris, sous mon nom, plusieurs ouvrages dont non-seulement je ne suis point l'auteur, mais que même je n'ai jamais vus.

J'avertis aussi qu'une comédie, intitulée le Droit du seigneur, qu'on débite depuis quelques jours, n'est point telle que je l'ai faite ; qu'elle est entièrement défigurée ; que je n'ai fait présent de mes ouvrages qu'au sieur Cramer ; et qu'on ne doit regarder comme mes ouvrages aucun de ceux qui ne sont pas de son im- primerie.

Voltaire. A Genève, 23 août 1763.

1. Imprimé dans le Mercure de septembre 1703, page 207.

��FIN DE L AVERTISSEMENT.

�� �