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RELATION

DE LA MALADIE, DE LA CONFESSION, DE LA MOI'.T, ET DE l'aPPAP.ITIOX

DU JÉSUITE BERTHIER-

AVEC

LA RELATION DU VOYAGE DE FRÈRE GARASSISE,

ET CE QLI s'ENSIIT, EN ATTENDANT CE QLI S'eNSIIVRA.

��Ce fut le 12 octobre 1759 que frère Bertliier alla, pour sou malheur, de Paris à Versailles avec frère Coutu, qui l'accompagne ordinairement. Bertliier avait mis dans la voiture quelques exemplaires du Journal de Trévoux'^, pour les présenter à ses pro- tecteurs et protectrices; comme à la femme de chambre de ma- dame la nourrice, à un officier de bouche, à un des garçons apothicaires du roi, et à plusieurs autres seigneurs qui font cas des talents. Bertliier sentit en chemin quelques nausées ; sa tête

1. Cet opuscule est de novembre 17o9. Voltaire en parle dans sa lettre à Thieriot du 5 décembre 17o9. La première édition, en trente pages in-8°, est intitulée Relation de la maladie, de la confession, de la mort, et de l'apparition du jésuite Bertliier. Elle fut suivie d'une édition, même format, en quatorze pages. Quelque temps après, une nouvelle édition parut sous ce titre : Relation de la maladie, de la confession, de la mort, et de l'apparition du jésuite Berthier, avec la Relation du voyage de frère Garassise, et ce qui s'ensuit, en attendant ce qui s'ensuivra, 1760. petit in-S" de cinquante-quatre pag-es, dont il existe une traduc- tion italienne, 1760. in-8" de trente-neuf pages. Il parut, en 1701, une Relation de la maladie, de la confession, de la fin de M. de Voltaire, et de ce qui s'ensuivit, par moi Joseph Dubois. Cet opuscule, plusieurs fois réimprimé, est de Sélis. Voltaire, dans un billet du 20 mars 1701, l'appelle une fade imitation. (B.)

2. Frère Berthier n'est mort qu'en décembre 1782; il s'était retiré à Bourges, et le clergé venait de lui donner une pension, pour le remercier d'avoir fait à la religion des ennemis de tous les Français qui se distinguaient dans les lettres par leurs connaissances ou par leurs talents. (K.) — Dans un Éloge historique du p. G.-F. Berthier, par Montjoye, 1817. in-8°, l'auteur, attribuant à Voltaire cette note des éditeurs de Kehl, faisait une belle sortie contre le philosophe de Ferney. L'erreur fut signalée; et, quoique VÉloçje fût posthume, on fit un carton pour les pages 135-138. (B.)

3. Sur ce journal, voyez la note, tome XXI, page 169.

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