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EXPOSITION DES INSTITUTIONS PHYSIQUES.

qui ait paru en faveur de Leibnitz ; j’ai pris la liberté d’y joindre mes doutes, que les lecteurs pourront éclaircir ; je n’ai point touché aux objections que l’illustre auteur a adressées à M.  de Mairan, dans le chapitre De la Force des corps ; c’est à ce philosophe à répondre, et on attend avec impatience les solutions qu’il doit donner des difficultés qu’on lui fait. Je croirais lui faire tort en répondant pour lui : il est seul digne d’une telle adversaire. La vérité gagnera sans doute à ces contradictions, qui ne doivent servir qu’à l’éclaircir, et ce sera un modèle de la dispute littéraire la plus profonde et la plus polie.

FIN DE L’EXPOSITION
DU LIVRE DES INSTITUTIONS PHYSIQUES.