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LES OREILLES DU COMTE DE CHESTERFIELD.

— Monsieur, la proposition est délicate : je vais consulter mes philosophes Sidrac et Grou ; je suis à vous sans tarder. »

Il revole à ses deux conseillers. « Je vois, dit-il, que la digestion ne décide pas seule des affaires de ce monde, et que l’amour, l’ambition, l’argent y ont beaucoup de part. » Il leur expose le cas, les prie de le déterminer sur-le-champ. Tous deux conclurent qu’avec cent cinquante guinées il aurait toutes les filles de sa paroisse, et encore miss Fidler par-dessus le marché.

Goudman sentit la sagesse de cette décision ; il eut la cure, il eut miss Fidler en secret, ce qui était bien plus doux que de l’avoir pour femme. M. Sidrac lui prodigua ses bons offices dans l’occasion : il est devenu un des plus terribles prêtres de l’Angleterre, et il est plus persuadé que jamais de la fatalité qui gouverne toutes les choses de ce monde.


FIN DES ROMANS.