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VARIANTES D’ÉRIPHYLE.

Du haut do sa fortune et parmi tant d’éclat Devrait baisser les yeux sur son premier état. Gardez que quelque jour cet orgueil téméraire JN’attire sur vous-même une triste lumière, N’éclaire enfin l’envie, et montre à l’univers Sous vos lauriers pompeux la honte de vos fers.

Paee 472, vers 3 :

Pliez à votre état ce fougueux caractère,

Qui d’un brave guerrier ferait un téméraire ;

C’est un des ennemis qu’il vous faut subjuguer.

Né pour servir le trône, et non pour le briguer.

Sachez vous contenter de votre destinée ;

D’une gloire assez haute elle est environnée :

N’en recherchez point d’autre. Eh ! qui sait si les dieux,

Qui toujours sur vos pas ont attaché les yeux,

Qui, pour venger Argos et pour calmer la Grèce,

Ont voulu vous tirer du sein de la bassesse,

N’ont point encor sur vous quelques secrets desseins ?

Peut-être leur vengeance est mise entre vos mains.

Le sang do votre roi, dont la terre est fumante.

Élève encore au ciel une voix gémissante.

Sa voix est entendue, et les dieux aujourd’hui

Contre ses assassins se déclarent pour lui.

Le grand-prêtre déjà voit la foudre allumée,

Qui se cache à nos yeux dans la nue enfermée.

Enfin que feriez-vous si les arrêts du ciel

Vous pressaient de punir un meurtre si cruel ?

Si, chargé malgré vous de leur ordre suprême,

Vous vous trouviez entre eux et la reine elle-même ?

S’il vous fallait choisir…

SCÈNE 11.

ALCMÉON, ïHÉANDRi : , POLÉMON.

POLE MON.

La reine en ce moment Vous mande de l’attendre en cet appartement. (1779.

Ibid., vers 16 :

TIIÉAXnRE, ; i p.irt.

Prête à nommer un roi, qu’aurait-elle à lui dire ? D’Amphiaraùs, ô dieux, daignez vous souvenir. (1779.

Page 473, vers 31

Vous nio f[uittoz ! cli (jiioil poui-ricz-vous donc penser Qu’Kripliyle hésitât à vous récompenser ? Que craignez-vous, etc. ? (1779.)