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ACTE [V. SCKXK V. 49î

\ll 1 je n’en (Iddlc plus…

I A Alcméon. )

Ma crainte, ma tpiidrfsso…

A I. C M K \.

OiK’llc est 011 me parlant la doiilour (\\\\ \()iis [)re.sso ? Ki ; ii’iivi.i : .

Ak’int’on, votre san^-.

Ah : [)rince !

\j.cM[ : o\.

D’où \i(’iit que \oti.s [)lcurez ?

KK ll’H VI.K.

ALCMEON.

De quel nom, reine, vous m’iionorez !

ÉrtlPHVLK.

  • Eh hien 1 ne taivlc plus, rcnqilis ta (lc>tiii(e ; ii
  • Porte ce fer sanglant sur cette inl’ortunce : 1/
  • Étouffe dans mon sang cet amour malheureux // v/’ ^^,.^.0^
  • Que dictait la nature en nous tronquant tous deux ;
  • Punis-moi, venge-toi, venge la mort d’un père : ^^■
  • Reconnais-moi. mon fils : frappe et punis ta mère !

ALCMÉON.

Moi, votre fils ? grands dieux !

ÉP.IPHVLE.

C’est toi dont, au berceau, Alon indigne faiblesse a creusé le tombeau : Toi le fils vertueux d’une mère homicide ; Toi, dont Amphiaraus demande un parricide : Toi mon sang, toi mon fils, (jue le ciel eji courroux, Sans ce prodige horrible, aurait fait mon époux !

ALCMÉON.

De quel coup ma raison vient d’être confondue ! Dieux ! sur elle et sur moi puis-je arrêter la ^ ue ’ ? Je ne sais où je suis : dieux, qui m’avez sauvé, Reprenez tout ce sang par vos mains conservé. Est-il bien vrai, madame, on a tué mon père ? 11 veut votre supplice, et vous êtes ma mère ?

ÉP.IPHVLE.

  • Oui, je fus sans pitié : sois barbare à ton tour,
  • Et montre-toi mon fds en m’arrachant le jour.
  • Frappe… Mais quoi ! tes pleurs se mêlent à mes larmes ?