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ACTE QUATRIÈME,

SCENE I.

ALCMÉON, THÉANDRE.

ALCMÉON,

Tu le vois, j’ai franchi cet intervalle immense Que mit du trône à moi mon indigne naissance. Oui, tout me favorise ; oni, tout sera pour moi. Vainqueur de tous côtés, on m"aime et je suis roi ; Tandis que mon rival, méditant sa vengeance. Va des rois ennemis inq)lorer l’assistance. L’hymen me paie enfin le prix de ma valeur ; Je ne vois qu’Éripliyle, un sceptre, et mon bonheur.

THÉAXDRE.

Et les dieux !…

ALCMÉON.

Que dis-tu ? ma gloire est leur ouvrage. An pied de leurs autels je viens en faire liommage. Entrons…

( Alcméon et Théandre marchonl vers la porte du temple. 1

Ces murs sacrés s’éhraident à mes yeux !… Quelle plaintive voix s’élève dans ces lieux ?

THÉANDRE.

Ah ! mon fils, de ce joni" les prodiges funestes Soûl les avant-coureurs des vengeances célestes. (Craignez…

ALCMÉON.

L’air s’obscurcit… Qu’entends-je ? quels éclats !

i. Ce fiiiatrième acte a sul)i bien des remaiiiomeuts. Voltaire en trouvait le début froid, mauvais, insupportable. (G. A.)