472 ÉRIPHYLE.
Ce principe éclatant de tant d’exploits fameux.
En vous rendant si grand, vous l’ait trop malheureux.
Contentez-vous, mon fils, de votre destinée ;
D’une gloire assez haute elle est environnée.
On doit…
ALCMÉON.
Non, je ne puis ; au point où je me voi Le faîte des grandeurs n’est plus trop haut pour moi. Je le vois d’un œil fixe, et mon àme affermie S’élève d’autant j)lus que j’eus plus d’infamie. A l’aspect d’Hermogide une secrète horreur Malgré moi, dès longtemps, s’empara de mon cœur ; Et cette aversion, que je retiens à peine. S’irrite et me transporte au seul nom de la reine.
THÉA.XDRE.
Dissimulez du moins.
SCENE II.
ALCMÉON, THÉANDRE, POLÉMON.
POLÉMON.
La reine en cet instant Veut ici vous parler d’un ol>jet important. Elle vient ; il s’agit du salut de l’empire.
ALCMÉON.
Elle épouse Hermogide ! Eh ! qu’a-t-elle à me dire ?
THÉANDRE.
Modérez ces transports. Sachez vous retenir.
ALCMÉON.
Pour la dernière fois je vais l’entretenir, SCÈNE III.
ÉRIPHYLE, ALCMÉON, ZÉLONIDE, suite.
ÉniPHYLK.
C’est h vous, Aicméon, c’est à votre victoire Qu’\rgos doit son honheiir, Kripli\le sa gloiiv. C’est par vous que, maîtresse et du trône et de moi. Dans ces murs relevés je puis choisir un roi.